La Grâce de Dieu dans l’histoire d’un roi

Aujourd’hui j’aimerais parler de la grâce de Dieu, en me penchant particulièrement sur le chapitre 21 du livre de 1 Rois.

Dans un précédent article, j’ai résumé le livre de 1 Rois et fait un compte-rendu de ce que j’y ai apprécié et retenu. Si tu souhaites avoir plus d’information sur le contexte, je t’invite à le lire.

1 Rois 21.

Achab est l’un des pires rois qu’Israël a connu. Il ‘fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, plus que ces prédécesseurs’, nous dit 1 Rois 16.30. Il s’est marié à Jézabel, une femme païenne, qui adore les idoles. Achab construisit des autels pour ces idoles et les adora à son tour !

Au chapitre 21, il convoite la vigne de Naboth, son voisin. Achab lui demande de l’acheter, mais Naboth refuse. Jézabel voyant la déception de son mari, prend les devants et demande à faire tuer Naboth.

Aux yeux de Dieu, Achab est maintenant ‘un assassin et un voleur’ (v.19)

Par l’intermédiaire d’Élie, le prophète, Dieu prononce sa sentence : la mort ! La mort pour lui et pour toute sa famille. La décision de Dieu est prise.

Mais coup de théâtre !

Au verset 27, ‘Achab déchira ses habits, se couvrit d’un sac à même la peau et jeûna’. (signe de deuil, de repentance)

Dieu dit à Élie : ‘As-tu vu qu’Achab s’est humilié devant moi ? Eh bien, parce qu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le malheur durant sa vie…’ (v.29)

Que peut-on dire de cela ? Qu’apprenons-nous de ce passage ?

En tant qu’être humain ma première réaction a été d’être surprise par la réponse de Dieu, je trouvais ça presqu’injuste ! Achab a multiplié les erreurs et même après les nombreuses réprimandes de Dieu par Elie, il a persisté dans son péché. Et là, ‘juste’ parce qu’il met un sac sur sa tête, Dieu change d’avis ?!

Mais en y réfléchissant un peu plus, et en laissant le Saint-Esprit parler à mon coeur, je comprends que j’ai trop souvent tendance à voir la paille qui est dans l’oeil de notre prochain et pas la poutre qui est dans le mien. (Mat 7.3). Moi aussi, j’agis parfois comme Achab, têtue, persistante dans mes erreurs.

Ce que ce passage me rappelle et ce qui me touche, c’est la sensibilité de Dieu, son amour pour l’homme qui reconnaît sa faute et s’humilie.

Mais nous ? Nous sommes nous humiliés ? Avons-nous reconnu nos innombrables fautes devant Dieu ?

Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.

1 Jean 1.9

Et toi, chère soeur, que retiens-tu et qu’apprends-tu de ce passage ? Laisse un commentaire.

Prière

Seigneur,

Pardon. Pardon de juger hâtivement. Enlève la poutre qui est dans mon oeil et permets-moi de reconnaître mes propres fautes. Aujourd’hui je veux m’humilier devant Toi et reconnaître que j’ai péché contre Toi.

Merci pour ta grâce, le sacrifice de Jésus, ta patience envers moi, ton amours et ton pardon. Merci de me rappeler, par l’expérience d’Achab, que tu es lent à la colère et riche en bonté.

Au nom de Jésus.
Amen